Hier soir après judo une montagne de devoirs attendaient Sagar et moi évidemment à ses côtés pour l'aider et le motiver. Comme Didier était là, il s'occupait des filles pendant que j'essayais de faire rentrer dans la tête de mon fils quelques conjugaisons. Malgré toute la bonne volonté il n'a évidemment pas pu effectuer tout le travail demandé, de plus le matériel scolaire utilisé est parfaitement nul et pour un enfant dyslexique qui a déjà toute la peine du monde à lire, il y a des excercices en phonétique. Je n'y comprends rien moi-même...
Tout ça pour dire que cela prend pas mal de temps et d'énergie, mais hier soir Nikita voulait vraiment sa Maman. Elle s'est mise à hurler , pleurer, de grosses larmes coulaient sur ses joues bien rouges. Elle était derrière la porte vitrée du salon. Sagar me dit: "Maman c'est comme quand j'étais petit à l'orphelinat." Comme si les cris de sa soeur séparée de moi lui rappelaient des souvenirs inconscients, cris de détresse, peut être de faim aussi. Cela lui fendait le coeur de voir sa soeur dans cet état. Il m'a demandé d'aller m'en occuper. J'étais toute bizarre qu'il m'ait dit ça. Une minute après Nikita se calmait tout contre moi et les verbes au futur ont quand même été compris.
Et avant d'aller au lit, une prière de mon fils pour les enfants qui sont seuls à l'orphelinat à Delhi...
2 commentaires:
Hello !
Je trouve franchement se texte
très beau! Je n'aurai qu'une chose
à dire " on se souvient que des choses qui nous touche profondément "
Bonne journée!
Oh pauvre Nikita!
En effet Prithi a raison.
Biz à vous tous
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